Maladie de Crohn (MC) et rectocolite hémorragique (RCH) sont regroupées sous le terme de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Provoquant des inflammations récurrentes localisées le long du tube digestif, sur des zones précises ou sur la totalité de celui-ci, ces maladies s’imposent aujourd’hui comme un véritable problème de santé publique : 2,2 millions de personnes au sein de la communauté européenne souffrent d’une MICI1, 2.
Et, si de nombreuses recherches scientifiques s’intéressent à ces maladies, aucun traitement n’offre aujourd’hui de possibilité de guérison aux patients.
C’est pourquoi, afin d’améliorer la qualité de vie, patients et médecins sont de plus en plus nombreux à se pencher sur des approches complémentaires aux traitements classiques.
Parmi ces approches, la prise de probiotiques semble prometteuse.
En effet, ces « bonnes » bactéries permettraient de pallier aux fonctions que le microbiote intestinal n’exerce plus correctement et d’agir sur trois points importants : la diminution de l’inflammation, la réduction de la sensibilité à la douleur et celle de la perméabilité intestinale.